Optimiser ses espaces, s’installer à proximité des transports en commun, sensibiliser ses équipes…
Il y a mille et une façon de maîtriser l’impact environnemental de son entreprise.
Des gestes et des réflexes simples à mettre en place qui contribuent grandement à la préservation de la planète.
Cécile Galoselva, fondatrice d’ETIC, vous partage en vidéo ses astuces pour rendre votre entreprise plus vertueuse et respectueuse de l’environnement.
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Transcription écrite de la vidéo :
Comment limiter son impact écologique en entreprise ?
Qu’est-ce qui peut faire la différence parmi les offres en immobilier d’entreprise ?
Ce quelque chose en plus qu’on ne trouve pas facilement ?
Une salle de fitness ? Un spa ? Un babyfoot dans le foyer ?
Rien de tout cela – selon nous.
Il existe une autre forme de luxe à laquelle peu d’entreprises ont accès aujourd’hui : maîtriser son impact environnemental.
En s’intéressant de près à cette question, on se rend compte que les choix en matière de gestion quotidienne ont un grand rôle à jouer.
Chez ETIC, nous avons pas mal d’idées à partager sur ce sujet de l’immobilier durable et responsable. En voici trois !
1. Des espaces optimisés
La première étape clef se situe lors de la définition des besoins. Il faut raisonner usage plutôt que propriété.
Combien de salles de réunion sont vides 90 % du temps ?
C’est un peu comme le périphérique le matin avec toutes ces voitures occupées par seulement UNE personne.
La première source de réduction de votre empreinte carbone, c’est la surface que vous ne construisez pas ou que vous ne louez pas !
Cela ne signifie pas que cette surface ne sera pas à votre disposition, si vous avez les réflexes mutualisation et optimisation.
Selon notre expérience, une organisation de 8 personnes qui détermine ses besoins, envisage 8 postes de travail, une salle de réunion, un coin repas, un espace reprographie, … soit 130 m². Alors que 65 m² privatif et des espaces communs pourraient suffire !
2. Des équipes sensibilisées
Rien n’est possible sans l’engagement des salarié‧es dont les modes de consommation et les comportements vont être décisifs.
Par exemple, prévoir un système de chauffage performant et voir ses résultats ruinés par des mauvais usages (ouvertures de fenêtres intempestives ou thermostats mal réglés par exemple).
Chaque bâtiment a ses spécificités, son mode d’emploi. Les personnes qui l’occupent doivent le connaître, être responsabilisées et informées des performances auxquelles elles contribuent, notamment avec les suivis de consommations ou de tri des déchets.
3. Des modes de transports pris en compte
Si, pour un local d’activité, un parking gratuit est prévu, l’usage de la voiture s’imposera.
En revanche, si le local est situé près d’un transport en commun performant, si des garages à vélos sécurisés et la possibilité de se doucher pour les cyclistes sont proposés, alors, les modes de déplacement alternatifs à la voiture seront préférés.
Voilà donc un petit aperçu des comportements vertueux qui peuvent être encouragés sur un lieu de travail !
Une prochaine fois, nous parlerons peut-être aussi de restauration : nous aimons les cuisines communes et conviviales, les plats vegans et les boulangeries bio.
Nous ne sommes pas toujours parfait‧es et n’avons sûrement pas pensé à tout. Simplement, nous sommes engagé‧es et cela concerne tous les aspects de la vie sur un lieu de travail.
Je tiens d’ailleurs à préciser que nous n’avons rien contre le babyfoot et que si nous n’avons pas de salle de fitness dans les locaux de nos tiers-lieux, nos salles de réunions se transforment en salles de yoga le soir !