Et si les entreprises dans l’immobilier se donnaient comme objectif… de construire le moins possible ?
Non, ce n’est pas une utopie, le mouvement a déjà commencé !
Production des matériaux, transports, consommation de carburant, … L’empreinte carbone émise sur un chantier fait du secteur de la construction l’un des plus polluants à l’échelle mondiale, alors que celui-ci a justement un rôle essentiel à jouer.
Face aux conséquences de l’activité humaine sur la planète, une conscience écologique se développe et les entreprises du domaine commencent à changer leurs pratiques pour maîtriser davantage leur empreinte et s’inscrire dans une démarche d’immobilier durable.
Cécile Galoselva, fondatrice d’ETIC, vous partage dans cette courte vidéo ses conseils pour créer un lieu tout en agissant en faveur de l’environnement.
Les cookies de YouTube sont désactivés, en lisant cette vidéo, vous autorisez le dépôt de cookies de YouTube.
Transcription écrite de la vidéo :
Comment limiter son impact environnemental dans le secteur de l’immobilier ?
Que diriez-vous d’une société spécialisée dans l’immobilier d’entreprise qui se serait donné comme objectif de construire… le moins possible ?
Je suis d’accord avec vous, ça mérite quelques explications !
Les dirigeant‧es d’entreprises et leurs salarié‧es n’ont jamais été aussi nombreux et nombreuses à réfléchir à l’impact environnemental de leur activité.
Chez ETIC, c’est notre grand sujet depuis nos débuts en 2010. Avec cette vidéo, nous souhaitons partager notre expérience et susciter un débat sur ces question vitales !
Priorité à la rénovation
ETIC crée des lieux d’activité économique : il nous est arrivé de nous lancer dans la construction, mais nous privilégions le plus possible la rénovation.
Pourquoi ?
- D’abord pour éviter de contribuer à l’artificialisation des sols. Aujourd’hui encore en France, on transforme malheureusement des terres agricoles en zones d’activités.
- Deuxième raison, la fabrication des matériaux de construction – béton, verre, acier – est la principale source d’émission de gaz à effet de serre d’un chantier. En rénovation, on économise l’empreinte carbone du gros œuvre.
Les bons réflexes pour limiter votre impact environnemental
Voici quelques bons réflexes :
- Utiliser des matériaux locaux, mis en œuvre par des artisan‧es locaux‧ales
- Limiter les déplacements liés au chantier
- Veiller à ce que les matériaux soient biosourcés. Il peut s’agir de recyclage comme ces isolants thermiques et phoniques réalisés à partir de tissus recyclés.
D’ailleurs, tout le monde peut devenir comme moi, reine de la récup’ !
La vision globale
L’idée à retenir, c’est qu’une vision globale permet de minimiser tous les impacts.
Pour donner un exemple de ce qu’il ne faut pas faire :
Préconiser l’emploi en construction d’un matériau disponible localement, avec de grandes qualités environnementales et un bel effet d’affichage : la paille, et à côté, utiliser une ossature en bois tropical, coupé illégalement à l’autre bout du monde qui participe à la déforestation et à la destruction des écosystèmes : la poutre !
Parlons aussi de vous ! Immobilier d’entreprise et environnement, comment voyez-vous ça ?