Des packagings verts à tous les étages d’un rayon, des publicités prônant la lutte pour l’environnement, eh oui, le greenwashing fait rage et nous laisse bien souvent sceptiques face aux réelles valeurs des entreprises…
Et si on parlait aujourd’hui de vrai engagement ?
Choix de ses partenaires financier‧ères, de ses fournisseur‧euses, de son mode de vie au bureau … il existe bien des façons d’avoir un impact plus positif sur l’environnement !
Cécile Galoselva, fondatrice d’ETIC, vous partage en vidéo trois décisions que chaque entreprise pourrait s’approprier pour être plus respectueuse de la planète.
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Transcription écrite de la vidéo :
Le choix de partenaires responsables pour son entreprise
Toutes les entreprises – presque toutes – font des gestes en faveur de l’environnement.
Par exemple, Air France plante des arbres et nous, nous en sauvons quelques-uns en utilisant du papier recyclé.
On peut légitimement s’interroger sur le résultat de ce type d’initiatives : effet d’annonce ou effet d’entraînement, pédagogie ou greenwashing ?
Ce qui est sûr, c’est qu’il existe dans la vie quotidienne d’une entreprise une foule d’actions possibles, de décisions grandes ou petites qui vont avoir un impact environnemental.
Aujourd’hui, j’en citerai trois, qui concernent tous les secteurs et que chacune et chacun peut – en théorie – s’approprier.
1. Le choix de partenaires financier‧ères engagé‧es
Nous, nous choisissons nos banques en fonction de leur empreinte carbone, et à mon grand regret, la plupart des banques françaises sont recalées…
Selon une étude d’Oxfam, elles nous emmèneraient vers une planète à +4°.
Les banques françaises ont toutes un discours sur la lutte contre le changement climatique.
Elles ont pourtant massivement financé le gaz et le pétrole ces dernières années.
Ce sont par exemple 34 milliards d’euros sur 5 ans pour la Société Générale et 59 milliards pour HSBC selon l’association ShareAction.
Il existe des classements, tel le classement par les Amis de la Terre, qui permettent de s’orienter vers des banques écologiquement responsables comme la Nef ou le Crédit coopératif.
2. Énergie : le choix d’un fournisseur d’énergie verte
L’énergie est un sujet sensible en ce moment… L’évolution des prix peut condamner certaines activités et modifie le modèle économique de presque toutes.
C’est bien pour cela qu’il faut absolument l’intégrer dans notre réflexion sur notre impact environnemental.
Chez ETIC, nous avons fait le choix d’un fournisseur 100 % énergie renouvelable avec la société Enercoop.
3. Transport : le choix de ne plus voler
Le transport est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre françaises, soit presque un tiers. Un effort considérable va donc être nécessaire dans ce domaine !
Si vous utilisez l’avion régulièrement, il y a peu de chances que vous vous approchiez de l’objectif fixé de 2 tonnes équivalent CO2 par personne et par an selon les accords de Paris.
Chez ETIC, nous avons décidé de nous passer complètement de l’avion pour nos déplacements professionnels. Et nous n’avons pas peur de faire 10 heures de train pour nous rendre à Berlin !
Pour revenir à Air France, soyons sérieux‧ses. Planter des arbres, je suis pour et c’est vrai que ça contribue un tout petit peu à réduire le carbone accumulé dans l’atmosphère. Mais cela ne règle rien du tout.
La nécessité aujourd’hui, c’est la sobriété énergétique.
À chacune et chacun d’entre nous d’identifier ses principaux leviers d’action selon ses métiers, ses activités, en observant à la fois les conditions de production, le cycle de vie des produits et l’environnement de travail de ses salarié‧es.
Et pour certains secteurs, accepter que son marché actuel soit réduit drastiquement sinon complètement.